C'est un Olympique de Marseille en net regain - une seule défaite lors des neuf derniers matchs de Ligue 1 - qui rend visite dimanche au Paris-Saint-Germain (1) pour l'un de ces «clasicos» qui, s'il casse rarement des briques sur le pré, demeure le plus important vecteur de communication de la Ligue pro. Fin politique, l'entraîneur phocéen, José Anigo, a compris qu'il avait plus à gagner qu'à perdre tant l'écart de budget (430 millions d'euros prévus pour la saison côté parisien, 125 millions pour l'OM) entre les deux formations est grand : «On a un bon petit match à jouer, un match marrant.» José Anigo est d'humeur : le redressement sportif lui appartient en partie. On a fait le tour d'un paysage marseillais ondulatoire et baroque, en déroulant la chaîne qui lie le coach de l'OM à la superstar à venir du foot français, Florian Thauvin, en passant par ce bon vieil André-Pierre Gignac.
José Anigo la mémoire réversible
Depuis sa quatrième prise en main de l’équipe première, début décembre, le Fregoli marseillais - directeur sportif, recruteur, coach, chargé des relations avec les supporteurs et on en passe - a quelque peu assoupli son expression publique : plutôt que de se faire rentrer dans le lard par Anigo en pleine conférence de presse à chaque question jugée gênante par l’entraîneur, les journalistes ont désormais droit à un coup de fil de recadrage du président Vincent Labrune le lendemain.
José Anigo dit tout et le contraire