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Reportage

F1 : les écuries foncent dans le brouillard à Melbourne

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Fiabilité des nouveaux V6 turbo, freinages plus délicats, gestion au cordeau de l’essence : le début de saison sera rempli d’incertitudes.
publié le 14 mars 2014 à 20h36

Lorsque la première séance d’essais du Grand Prix d’Australie s’est ouverte vendredi en début d’après-midi et que la Mercedes de Lewis Hamilton s’est immobilisée quelques centaines de mètres après avoir quitté les stands, les observateurs se sont dit que le cauchemar annoncé allait bien avoir lieu. Un désastre mécanique, avec pour chant du cygne, l’agonie à la chaîne des nouveaux moteurs V6, certains dans un nuage de fumée, d’autres sans bruit.

En fin de journée, les ennuis du Britannique étaient à classer dans la catégorie des inévitables petites alertes et minisoucis qui accompagnent toujours la délicate mise au point d'une nouvelle technologie. Les nouveaux groupes propulseurs installés dans les F1 (des V6 de 1 600 cm3 suralimentés par un turbo et dotés d'une double récupération d'énergie) étant d'une incroyable complexité et, pour l'instant, d'une fiabilité aléatoire.

Diamants. Histoire de rassurer Mercedes et confirmer que la formation allemande sera l'une des candidates au titre, Hamilton signait donc le meilleur temps de cette première journée. De quoi confirmer le potentiel «performance» de la Mercedes et d'offrir à Lewis un sourire jusqu'aux diamants qu'il porte aux oreilles.

«C'était décevant ne pas avoir eu plus de temps en piste. Mais il faut s'attendre à ce genre de problème avec une nouvelle voiture. Par la suite, je me suis trouvé très à l'aise. C'est une bonne base de travail.» La routine d'un vendredi pr