Le Paris-Saint-Germain roule sur l'or : l'équipe de la capitale, en déplacement ce soir à Lorient en Ligue 1, affichait en août un budget provisionnel de 430 millions d'euros pour la saison. Un budget qui paraît, à l'usage, bien chiche et qui ne tient sans doute pas compte du bonus par joueur décrété jeudi par le président parisien, Nasser al-Khelaïfi, en cas de victoire en Ligue des champions en mai : 1 million d'euros par tête de pipe, chiffre révélé par l'Equipe.
Dans l’entourage du club parisien, et même parfois au sein d’une entreprise qui emploie quelque 500 salariés, dont une grosse moitié de CDD, on a parfois du mal à constater les effets de cette latitude financière : elle passe même très au-dessus de la tête des personnes concernées.
Selon nos informations, le club accumule en effet les impayés chez un certain nombre de prestataires, dans des proportions qui mettent parfois en péril l’équilibre financier de ceux-ci. La direction du club parisien a laissé monter une ardoise à hauteur de 1,2 million d’euros auprès de son voyagiste attitré qui organise les déplacements - hôtels, avions affrétés, commodités sur place (comme la location de véhicules) - des Parisiens à travers l’Europe. S’ajoute à cette mauvaise volonté un particularisme du PSG : les bons de commande des déplacements sont rédigés à l’avance et représentent la base incontournable servant au règlement des factures. Autrement dit, si la mise à disposition de cinq véhicules a été planifiée lors d’un d