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Libération

Le MotoGP démarre au Qatar de tour

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Vitesse . Le nouveau règlement technique, qui vise à redistribuer les cartes, s’avère un casse-tête efficace.
publié le 21 mars 2014 à 21h36

L

e premier Grand Prix moto de la saison ce week-end au Qatar met aux prises un plateau MotoGP à la formule plus ouverte, alliant des machines d’usines (catégorie «Factory») et une catégorie «Open» annoncée plus performante que ne l’étaient les CRT jusqu’à présent.

La commission Grand Prix, composée de Carmelo Ezpeleta de la Dorna (l’organisateur du championnat du monde), Ignacio Verneda de la Fédération internationale, Hervé Poncharal de l’Irta (Association des teams) et Takano Tsubouchi de la MSMA (constructeurs), a acté cette décision mardi dernier.

Le MotoGP cherchait depuis un moment une issue pour rendre la catégorie reine plus attractive pour les constructeurs, moins chère et moins gourmande en carburant. Ezpeleta voulait rendre plus homogène un plateau trop disparate qui, depuis deux ans, mariait (mal) des motos d’usine officielles et les CRT, une sous-classe où s’alignaient des motos hybrides disposant d’un moteur de série et un châssis prototype, une sorte de course dans la course sans grand intérêt.

Logiciel. A Losail, il semblerait que les premiers pas de ce règlement à tiroirs soient prometteurs, puisque le meilleur temps de la première séance d'essais libres a été réalisé par l'Espagnol Aleix Espargaro (Forward Yamaha) devant l'Italien Andrea Dovizioso (Ducati Team), tous deux sur des machines «Open».

Cependant, ce nouveau règlement est aussi évolutif et destiné à pénaliser les teams qui gagnent (trop) souvent. Et c’est un vérit