Le quart de finale aller de la Ligue des champions, ce mercredi soir, oppose deux clubs qui se ressemblent même s’ils n’ont pas la même histoire, mais deux équipes qui n’ont pas la même philosophie de jeu. Décryptage en cinq duels.
Les portefeuilles
Roman Abramovitch-Nasser Al-Khelaifi
Patron du PSG, directeur général d'Al-Jezira Sport et de BeIN Sport, président de Qatar Sport Investments, président de la Fédération qatarie de tennis et vice-président de la Fédération asiatique, membre du Comité olympique de son pays, Nasser al-Khelaifi (en haut, photo Reuters), 40 ans, est le symbole parfait du soft power exercée par un Etat d'à peine 2 millions d'habitants (dont 75% d'immigrés) qui a réussi à émerger de l'ombre de son très puissant voisin saoudien grâce à la manne produite par ses réserves de gaz. Issu d'une famille de pêcheurs de perles, cet ancien joueur de tennis qui a porté les couleurs du Qatar en Coupe Davis, est un ami intime de l'émir Tamim Al-Thani et le parfait relais de ses ambitions. Il veut faire du PSG le club le plus riche du monde (avec 400 millions d'euros de budget, il pointe déjà au 5e rang mondial), et il devrait y arriver. Il veut remporter la Ligue des champions, ça devrait être dans les cordons de la bourse de l'émirat ; restera à prouver que le mirifique contrat de sponsoring signé avec l'Autorité du tourisme qatarie ne relève pas du dopage financier proscrit par le fair-