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Libération

La marque à l’étoile brille dans la nuit bahreïnie

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F1 . Nouveau doublé pour Mercedes, Hamilton ayant passé Rosberg dès le départ. Force India est sur le podium.
publié le 6 avril 2014 à 20h06

Le 900e Grand Prix de l'histoire, disputé dimanche sur le circuit de Bahreïn, a proposé tout ce qui fait le sel de la F1. Un départ musclé, de la haute stratégie, des luttes d'une grande intensité entre pilotes d'une même équipe, des messages radio tous azimuts, et un accrochage spectaculaire (entre Maldonado et Gutierrez) qui a provoqué l'intervention de la voiture de sécurité et relancé le spectacle alors qu'il restait dix tours.

Dix tours d’anthologie qui ont vu les pilotes Mercedes, l’Anglais Lewis Hamilton et l’Allemand Nico Rosberg, s’affronter en toute liberté, à la seule condition de ramener leur flèche d’argent sans la briser. Avec une maestria rappelant presque les plus beaux moments des duels Prost-Senna des années 80… Hamilton et Rosberg ont coupé la ligne d’arrivée dans cet ordre, dans un parfait état d’esprit.

Autant d’événements ont cloué le bec des grands décideurs de la F1, dont le patron de Ferrari, Luca di Montezemolo, et le boss commercial de la compétition, Bernie Ecclestone, qui, la veille, avait provoqué une réunion d’urgence pour évoquer le manque de spectacle de la F1, revisitée depuis le début de la saison sur le plan technique. Les 57 tours de ce troisième GP ont balayé leurs pauvres arguments.

Il y a d’abord eu ce départ de rêve d’Hamilton, s’imposant face à son équipier dès le premier virage. Le show entre les deux pilotes Mercedes, qui se connaissent depuis l’adolescence, pouvait commencer. Les autres pilotes ne lâchaient pas l’affaire p