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Décryptage

Dopage : Armstrong met tout le monde dans la boucle

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publié le 11 avril 2014 à 20h16

Ça y est, il balance. Jusqu’ici, Lance Armstrong, qui a avoué en 2013 s’être dopé, avait refusé de décrire le système dont il avait bénéficié. Mais dans un document judiciaire datant de novembre, le septuple vainqueur - déchu - du Tour de France met notamment en cause son ancien directeur sportif Johan Bruyneel et le médecin italien Michele Ferrari.

D’où sort ce document ?

Le quotidien USA Today l'a révélé jeudi. Il fait partie de la procédure lancée par l'assureur Acceptance Insurance pour obtenir le remboursement de 3 millions de dollars (2,16 millions d'euros) de primes versées à Armstrong après ses victoires dans les Tour 1999, 2000 et 2001. Acceptance et Armstrong sont parvenus à un accord à l'amiable, la procédure a été abandonnée, mais le cycliste a dû auparavant répondre à 16 questions. Et son ancien coéquipier, devenu ennemi, Floyd Landis, qui l'a attaqué pour fraude dès 2010, a produit le document en justice.

Qui est impliqué ?

Selon le document, «Johan Bruyneel a participé aux opérations pour utiliser des substances destinées à améliorer les performances ou a aidé Armstrong. Il savait au travers des conversations et des actes qu'il y avait usage» de dopants. Armstrong implique aussi deux médecins, Pedro Celaya et Luis García del Moral, qui supervisaient ou administraient les produits avec le docteur Ferrari, ainsi qu'un entraîneur, Pepi Marti, sa soigneuse Emma O'Reilly, un