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Libération
Décryptage

Transat AG2R : collé-serré à deux jours de l’arrivée

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publié le 25 avril 2014 à 19h16

Les treize équipages en double de la Transat AG2R (Concarneau-Saint-Barth) vont passer un week-end tendu avant d'atteindre l'arc antillais. Après vingt jours de course, la flotte tire ses dernières cartouches pour une heure d'arrivée estimée à lundi soir heure française. Vendredi midi, Skipper Macif, de Fabien Delahaye et Yoann Richomme, tenait la corde, quelques milles devant Safran-Guy Cotten (Gwénolé Gahinet-Paul Meihat) et Generali (Nicolas Lunven-Eric Péron). Quant aux quatre bateaux qui avaient opté pour l'option Nord aux Canaries, il y a dix jours, ils n'ont plus d'illusions : c'était sans aucun doute par le Sud qu'il fallait passer, mais à ce moment-là, les fichiers météo n'étaient pas si clairs. Pour les cadors, comme Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam ou Kito de Pavant, la carte aurait pu se révéler maîtresse. Mais la devise signée Le Cam («quand on ne sait pas où on va, on fait de l'Ouest») n'a pas été payante.

Un match racing à l’approche de l’arrivée

Les Figaro de tête vont pouvoir s'observer pendant les trois jours qui restent jusqu'à Saint-Barth. «C'est un grand bord en tribord amures jusqu'à l'arrivée. Il y aura peut-être un petit recalage à faire à un moment. Maintenant, nous mettons l'accent sur le placement stratégique pour marquer les concurrents», confiait Fabien Delahaye, pointé en tête vendredi, avec 7 milles d'avance sur Sa