C’est une menace sur l’horizon jusqu’ici sans nuage du PSG, qui pourrait remporter, dimanche à Sochaux, son second titre de champion de France de rang. Une menace longtemps hypothétique, mais qui prend un tour précis. Le fair-play financier, mis en place à partir de la saison en cours par l’Union européenne de football (UEFA), va d’une manière ou d’une autre freiner l’ascension du PSG vers les cimes d’une Ligue des champions qui demeure, à ce niveau d’investissement - 480 millions d’euros avoués pour l’exercice en cours -, l’objectif de la direction qatarie du club.
Qu'est-ce que le fair-play financier ?
Un formidable coup de com qui a frappé au front du président de l’UEFA, Michel Platini, en 2009 : l’équilibre entre les dépenses d’un club et ses recettes a toujours été une condition de la délivrance de la licence UEFA par l’institution. Licence que doit posséder un club invité à défendre ses chances lors des compétitions européennes - Ligue des champions ou Ligue Europa aujourd’hui. Michel Platini a donc rhabillé de neuf un point de règlement qui, il est vrai, était tourné en ridicule dans les faits.
Les habits neufs : à partir de la saison 2013-2014 (mais les clubs disposent de logiciels de simulation depuis trois saisons), les recettes ne doivent pas excéder les dépenses de plus de 5 millions d'euros sur les deux exercices précédents. Magnanime, l'UEFA permet au club de ne pas prendre en compte les