Battu à l’aller (1-0), le Bayern Munich compte sur le soutien de son public pour renverser la tendance en demi-finale retour face au Real Madrid mardi (20h45), seconde manche entre deux géants appelés à écrire une grande page de l’histoire de la Ligue des champions.
L’histoire
A Munich, on voit toujours grand. Pas question donc de laisser échapper une 3e finale de rang, qui ouvre la possibilité d'être le premier club à défendre le titre sur la grande scène européenne. «On a ce rêve de franchir cette étape et aller en finale à Lisbonne», a insisté lundi le coach Pep Guardiola qui, à 43 ans et pour sa première saison bavaroise, peut prétendre à un troisième triomphe après les deux avec le Barça (2009 et 2011). «On sait qu'on peut écrire l'histoire, surtout en gagnant la finale», a ajouté Arjen Robben, l'homme du but de la victoire en finale 2013 à Wembley.
Depuis douze ans, le Real attend de goûter à nouveau à la finale, en espérant bien remporter sa dixième, la fameuse «decima». La «Maison blanche», élue meilleur club du XXe siècle par la Fifa, a peiné à poursuivre sa moisson depuis son neuvième sacre en 2002.
Ses supporteurs sont convaincus que cette fois sera la bonne, après trois échecs consécutifs en demi-finale, dont celle de 2012 face au Bayern. «Pour le Real Madrid, c'est une compétition très importante, surtout parce que si nous gagnons le titre cette saison, le club comptera 10 Coupes d'Europe. Ce s