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Libération

Le patron des Clippers vomit son racisme

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Basket . L’enregistrement d’une conversation provoque un tollé qui pourrait coûter cher à Donald Sterling.
publié le 29 avril 2014 à 19h56

Rien ne vaut le vert, couleur du dollar, pour trancher un problème de noir et blanc. L’argent devrait vite venir à bout de l’affaire Sterling, qui fait un raffut de tous les diables depuis ce week-end aux Etats-Unis, prédisent les vieux sages de la NBA, la principale ligue américaine de basket.

Propriétaire depuis 1981 des Clippers de Los Angeles, Donald Sterling, 80 ans, s'est fait, semble-t-il, piéger par sa petite amie V. Stiviano, 31 ans, qui a enregistré une conversation téléphonique où il étalait son racisme. «Ça me dérange vraiment que tu t'affiches avec des Noirs, entend-on sur la bande où on le reconnaît aisément. Tu peux coucher avec eux. Tu peux les amener, tu peux faire ce que tu veux. La seule petite chose que je te demande, c'est de ne pas l'afficher comme cela et de ne pas les amener à mes matchs», poursuit la voix, reprochant à la jeune femme, elle-même d'origine latino et afro-américaine, d'avoir posté une photo d'elle aux côtés de Magic Johnson, sur son «putain» de compte Instagram.

Enquête. Depuis la divulgation de ces propos par un site Internet people, l'indignation est vive. Le commissaire de la NBA, Adam Silver, devait rappeler mardi soir que le racisme n'a certainement pas lieu d'être dans ses équipes (qui comptent plus de 70% de joueurs noirs) et tirer les premières conclusions de son enquête en cours.

«Les pouvoirs du commissaire de la NBA sont très étendus, beaucoup plus qu'en Europe