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Top 14 : Perpignan, l’effondrement

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Rugby . Les six qualifiés pour les phases finales sont les mêmes que l’an passé. L’Usap atterrit en pro D2.
Le président de Perpignan François Rivière (en beige) tente de reconforter ses joueurs, relégués en Pro D2, le 3 mai 2014 à Clermont-Ferrand (Photo Thierry Zoccolan. AFP)
publié le 4 mai 2014 à 20h06

Au bout du bout du suspense, la 26e et dernière journée de la saison régulière du Top 14 a rendu samedi son verdict, laissant certains extatiques et d'autres effondrés. Encore qu'à y regarder de près, le profane a eu parfois du mal à faire le distinguo. A cet égard, le dénouement de Clermont-Perpignan fut édifiant, entre des visiteurs pleurant à chaudes larmes (toujours troublant de voir un bestiau de cent kilos sangloter comme un môme à qui on aurait piqué ses billes à la récré) et des bourreaux locaux tenter de les réconforter, entre gêne et compassion, tels le directeur sportif Jean-Marc Lhermet ou le troisième ligne Damien Chouly, qui évoluait encore dans le camp d'en face en 2012.

Car Perpignan jouait sa peau à Michelin, sur une pelouse où les Jaunards n’ont plus capitulé depuis quatre ans et demi. Or, le miracle a eu lieu… un peu plus d’une heure durant, avant que l’Usap ne cède in extremis, 25-22. Une dramaturgie qui a résumé un championnat haletant, où la quasi-totalité des équipes ont dû batailler jusqu’à la dernière seconde pour rester dans les six premières places (celles qui joueront les phases finales, désormais à élimination directe), ou éviter les deux dernières, synonymes infamant de relégation.

Dans la première catégorie, Toulon (attendu) et Montpellier (la surprise du chef Galthié) seront demi-finalistes, dans quinze jours à Lille, respectivement face aux vainqueurs des matchs de barrage Toulouse-Racing Métro 92 et Clermont-Castres. Un casting logi