Au bout du bout du suspense, la 26e et dernière journée de la saison régulière du Top 14 a rendu samedi son verdict, laissant certains extatiques et d'autres effondrés. Encore qu'à y regarder de près, le profane a eu parfois du mal à faire le distinguo. A cet égard, le dénouement de Clermont-Perpignan fut édifiant, entre des visiteurs pleurant à chaudes larmes (toujours troublant de voir un bestiau de cent kilos sangloter comme un môme à qui on aurait piqué ses billes à la récré) et des bourreaux locaux tenter de les réconforter, entre gêne et compassion, tels le directeur sportif Jean-Marc Lhermet ou le troisième ligne Damien Chouly, qui évoluait encore dans le camp d'en face en 2012.
Car Perpignan jouait sa peau à Michelin, sur une pelouse où les Jaunards n’ont plus capitulé depuis quatre ans et demi. Or, le miracle a eu lieu… un peu plus d’une heure durant, avant que l’Usap ne cède in extremis, 25-22. Une dramaturgie qui a résumé un championnat haletant, où la quasi-totalité des équipes ont dû batailler jusqu’à la dernière seconde pour rester dans les six premières places (celles qui joueront les phases finales, désormais à élimination directe), ou éviter les deux dernières, synonymes infamant de relégation.
Dans la première catégorie, Toulon (attendu) et Montpellier (la surprise du chef Galthié) seront demi-finalistes, dans quinze jours à Lille, respectivement face aux vainqueurs des matchs de barrage Toulouse-Racing Métro 92 et Clermont-Castres. Un casting logi