Le pape avait demandé au Napoli et à la Fiorentina de bien se tenir, mais ce sont des tifosi qui ont dérapé, avant la finale de la Coupe d'Italie, samedi, à Rome : des coups de feu ont été tirés à 300 m du stade olympique, trois supporteurs de Naples ont été hospitalisés avec des blessures par balles. L'un d'eux était hier dans un étatgrave, une balle lui ayant perforé un poumon avant de se loger près de la colonne vertébrale. Un supporteur de la Roma a été arrêté hier pour tentative de meurtre. L'homme de 48 ans, un ultra de l'AS Rome connu des autorités, était hospitalisé pour une fracture de la jambe - il aurait été roué de coups après son geste. D'après l'enquête, il aurait provoqué le premier Napolitain qui passait. Encerclé, il a fait feu quatre fois. Côté sportif, Naples a gagné 3-1, mais le match a démarré avec quarante-cinq minutes de retard. Les supporteurs napolitains ont lancé des fumigènes et des bombes agricoles, blessant un pompier. Le capitaine du Napoli, Marek Hamsik, a dû parlementer avec le capo (chef) des Mastiffs (ultras du Napoli), Gennaro Di Tommaso, dit «Genny la Charogne». «Ce n'est pas un tifoso qui décide si un match se joue ou pas, a déploré le président de Naples, Aurelio De Laurentiis. Je pense que le match s'est joué parce qu'il n'y avait pas d'autre choix.» Le terrain a été envahi au coup de sifflet final. «Sang sur le calcio», titrait hierLa Gazzetta dello Sport, alors que la Juventus remportait son troisiè