Pour le dernier match de leur entraîneur Vern Cotter, les Clermontois lui ont offert un bien triste cadeau: la première défaite de l’équipe à domicile depuis novembre 2009 et une élimination des phases finales du championnat.
C’est un vrai exploit que les Castrais ont signé au stade Marcel-Michelin. Si la victoire vendredi soir du Racing à Toulouse en était déjà un, celui-ci est autrement plus retentissant. Car Clermont, contrairement à Toulouse qui claudique depuis deux saisons, est une des meilleures équipes d’Europe. Elle a disputé 6 finales (toutes compétitions confondues) depuis 2006, en a gagné 2. Mais Clermont est aussi une équipe fragile. Le moindre grain de sable et le doute la gagne.
Depuis sa déculottée en demi-finale de coupe d’Europe il y a deux semaines (défaite 6 à 46 contre les Saracens), Clermont est fébrile. Au point de flirter avec la défaite à domicile contre Perpignan la semaine dernière. Avertie, Clermont n’a pas su se ressaisir. Pourtant, face au champion de France en titre, les Auvergnats menaient à la pause 9 à 6. La première mi-temps était crispée, ni Castres, ni Clermont ne voulant se livrer. Les points étaient marqués par les buteurs Brock James et Rory Kockott. Mais déjà quelques signes de faiblesse avaient mis la puce à l’oreille des supporters: les joueurs de Vern Cotter n’arrivaient pas à s’éloigner au score alors que Castres jouait à 13 (cartons jaune pour Capo Ortega puis pour Max Evans).
Intelligent, Castres en infériorité numérique, savait fa