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Mondial 2022 : le Qatar promet d’améliorer les conditions de travail des étrangers

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Le pays s’est notamment engagé à supprimer le système de parrainage, qui met les migrants à la merci de leurs employeurs locaux.
Des ouvriers sur un chantier à Doha au Qatar, le 3 octobre 2013 (Photo Karim Jaafar. AFP)
par AFP
publié le 14 mai 2014 à 17h57

Le Qatar, sous le feu de critiques internationales et qui prépare le Mondial de 2022, a promis mercredi l’abolition du système de parrainage qui met les travailleurs étrangers à la merci de leurs employeurs qataris. «Les principaux amendements de la législation portent sur l’abolition de la kafala (système de parrainage, ndlr) et son remplacement par un système de contrat de travail», a annoncé le colonel Abdallah al-Mohannadi, directeur du département des droits de l’Homme au ministère de l’Intérieur, lors d’une conférence de presse. La nouvelle loi doit cependant être soumise au Conseil de la Choura, une instance consultative, et à la Chambre de Commerce et d’Industrie avant son adoption.

Le parrainage est un système juteux pour les autochtones des monarchies pétrolières du Golfe, qui leur permet d’engranger des revenus en monnayant leur «parrainage» de tout expatrié. Bahreïn est le seul pays de la région à l’avoir aboli, alors que les Emirats et le Koweit ont assoupli certaines dispositions comme l’imposition d’un visa de sortie.

Plusieurs responsables ont participé à la conférence de presse, annonçant une série de mesures assouplissant les restrictions sur le séjour des travailleurs étrangers, dont les domestiques, et permettant d’améliorer leurs conditions de travail. Ainsi, les travailleurs étrangers pourront désormais obtenir leur vis