Les demi-finales du Top 14 accouchent rarement de match spectaculaire. L'affrontement, vendredi soir, entre Toulon et le Racing n'a pas été une exception à la règle. Pourtant, on pensait qu'avec un essai marqué par Toulon à la 12^e minute sur un cafouillage d'Hernandez le long de la ligne de touche pressé par Habana et secondé par Giteau qui a jailli entre deux défenseurs pour poser le ballon sur la ligne, le match allait se débrider. Mais non. Et l'impression qui dominera au moment où l'arbitre siffle la fin de la rencontre, c'est que le match n'a jamais été joué. Comme s'il était écrit d'avance que Toulon l'emporterait.

En-avants, ballons contrés, tirages de maillot, chandelles dévissées, le jeu a été émaillé d'approximations. Et d'agressivité. Quand deux des trois meilleures défenses du championnat se rencontrent, rien d'étonnant. A ce jeu haché, c'est le Racing qui, en première mi-temps se montre le plus dangereux: sur chaque attaque, il avance. Et obtient dans le camp toulonnais trois pénalités. Sexton en passe deux (16^e et 32^e minutes). Wilkisnon, lui rate deux pénalités (23^e et 27^e minutes), il est vrai bottées depuis la ligne médiane.

Plus dangereux, plus mobile, le Racing est aussi moins réaliste: sur un drop tapé à la dernière minute de la première mi-temps, Sexton trouvait le poteau. Toulon, qui a peu joué, rentre au vestiaire avec un point d’avance (7-6).

En deuxième mi-temps, le Racing se fracasse contre un mur