C'est une histoire de grains de sable. De ces petits riens qui grippent les belles machines et les empêchent de tourner à plein régime. Celle de Montpellier, pourtant meilleure attaque du championnat, s'est arrêtée face à Castres qui rejoint Toulon en finale du Top 14 comme l'année dernière.

Le premier grain de sable a crissé dès la onzième seconde de jeu (oui la 11e seconde). Sur le coup d'envoi du Montpelliérain Trinh-Duc, son ailier Ranger balance en l'air le Castrais Cabannes. Carton jaune pour le fautif. Montpellier va jouer dix minutes à 14 contre 15. Ca commençait mal. Et la suite sera du même tonneau. Trois minutes plus tard, le Castrais Kockott passait la première pénalité de son équipe. Il en passera trois autres au cours de la partie (et en ratera quatre, toutes tentées de plus de 50m).

Joueuses, les deux équipes n'ont pas retenu leurs coups. Surtout Montpellier qui a beaucoup cherché à franchir la ligne en la transperçant plutôt qu'en la pilonnant. Mais Montpellier a perdu trop de ballons en touche. Ou plutôt Castres les lui a volés, les coups avaient été bien préparés. Autres grains de sable: des ballons perdus dans les rucks. En conquête, c'est Castres qui a été le plus solide. Et qui a su mener au score quasiment tout au long de la partie.

D'abord par un essai de Claassen à la 30e minute. Sur une mêlée à 5 mètres de la ligne d'en-but Montpelliéraine, l'avant castrais partait seul. La défense adverse avait oublié de le surveiller. Montpellier a eu beau répliquer s