Elle est née à Saint-Pol-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, mais son nom - un poil difficile à crier pour ses supporters - ne cache rien de ses origines serbes. Alors, ce sont surtout des «Allez Kristina !» qui sont tombés des gradins, dégarnis au début, pour encourager la joueuse française Kristina Mladenovic, opposée mardi à Li Na, qui fut la première Chinoise à remporter un tournoi du Grand Chelem, à Roland-Garros justement, en 2011.
Depuis ce titre de gloire, doublé d'un deuxième succès en Grand Chelem à l'Open d'Australie en janvier, Li Na fait peur sur le circuit féminin. Mladenovic l'a confirmé : «C'est sûr que je n'étais pas contente lorsque c'est le nom de Li Na qui est sorti au tirage au sort pour mon premier tour.»
Ric-rac. L'idée de rencontrer la n°2 mondiale sur un grand court (le Lenglen) aurait pu bloquer la Française. C'est tout le contraire qui s'est produit, mais ce ne fut pas simple, surtout après un premier set gagné ric-rac (7-5) et un deuxième perdu (3-6), comme elle l'expliquait après s'être détachée dans la dernière manche (6-1) : «Ce n'est jamais anodin de rencontrer une telle joueuse. Contre elle, il faut vraiment être forte mentalement. Elle a une attitude irréprochable et ne laisse jamais filer. L'emporter face à une joueuse d'un tel calibre, c'est énorme, surtout ici. Au premier tour à Roland-Garros. J'ai déjà mieux joué, mais c'est quand même ma plus belle victoire. Ce n'es