Andy Murray est bien présent à Roland-Garros. Il sera même au troisième tour, après avoir facilement épuisé, hier, l’Australien Marinko Matosevic (6-3, 6-1, 6-3). On se permet de le préciser car l’Ecossais, qui avait zappé l’édition précédente à cause d’un dos en Z, a fait preuve d’une grande discrétion sur les courts depuis sa victoire à Wimbledon en 2013. A tel point que quelques distraits ont pu le croire rangé des raquettes.
Pourtant, Murray peut afficher quelques ambitions. Avec la satellisation de Stanislas Wawrinka en début de tournoi, il a vu une main magique passer un grand coup d’éponge sur sa partie de tableau, où figurent Richard Gasquet, qualifié hier aux dépens de Carlos Berlocq (7-6, 6-4, 6-4) et Gaël Monfils, vainqueur de Struff (7-6, 6-4, 6-1). Murray a de bonnes raisons d’espérer aller aussi loin qu’en 2011 (demi-finale). Il ne voit guère que David Ferrer - le moteur de sa mobylette semble plus débridé que jamais -, facile vainqueur hier de l’Italien Simone Bolelli (6-2, 6-3, 6-2), pour l’empêcher d’aller affronter Rafael Nadal, dernier obstacle avant une hypothétique finale.
Pénible. Si Murray n'est pas le joueur le plus craint sur la terre battue parisienne, son état d'esprit sur un court en fait toujours un adversaire pénible et terriblement dangereux. Numéro 8 mondial, il a d'autres préoccupations que son parcours à Paris. Personne ne lui en voudra d'avoir la tête et une jambe sur le gazon anglais. Dans moins d'un moi