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Libération
Abécédaire

Rond comme un ballon

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Le Mondial débute dans une douzaine de jours, ça s’arrose. Pour bosser vos automatismes, ce glossaire vous aidera à entrer dans les matchs. Et ça dure un mois, alors gardez-en sous la pédale.
Un ballon officiel marqué d'une croix, action du mouvement «Rio pour la paix», le 7 mai, pour dénoncer des débordements policiers dans les quartiers pauvres. (Photo Ricardo Moraes. Reuters)
publié le 30 mai 2014 à 19h26

B comme bière

Le foot (77%) et la bière (35%) sont les deux plus grandes passions des Brésiliens. Bon, d’accord, c’est un sondage commandé par un brasseur, Ambev (et cité par l’AFP), qui le dit. Mais quand même : ça va picoler sec. Et le gouvernement, qui voulait augmenter les taxes sur la bibine, a dû reculer devant la fronde populaire : la hausse prévue n’interviendra qu’après le Mondial. Ouf. Plus fort : la Fifa a obtenu du gouvernement qu’il autorise la vente de mousse dans les stades, pourtant interdite depuis 2003 afin d’endiguer la violence. La raison ? La Fédé internationale a un contrat avec Budweiser… C’est pas beau, le sport ? Allez, la même, barman !

D comme dérapage

Michel Platini avait-il bu ou soif, le 25 avril? Son message a le goût d'une vieille chope éventée où flotte une mouche noyée : «Il faut absolument dire aux Brésiliens qu'ils ont la Coupe du monde et qu'ils sont là pour montrer les beautés de leur pays, leur passion pour le football, et que s'ils peuvent attendre un mois avant de faire des éclats un peu sociaux, ce serait bien pour le Brésil et pour la planète football», a expliqué Platoche, qui semblait à jeun, puisqu'il a reconnu : «Mais bon, après, on ne maîtrise pas.»

Qu'importe : pour le président de l'UEFA, même si «le climat est tendu», il convient de dire aux Brésiliens : «Faites un effort pendant un mois, calmez-vous.» Car les manifs anti-Mondial, c'est de l'ingratitude. «On a été au Brésil pour leur faire plaisir.» Plus fort : <