Le Top 14 s’achève samedi soir : Toulon et Castres s’affrontent en finale au Stade de France (21 heures) après une saison riche. Plus d’argent, plus de drames, plus de dégâts, plus de colère : cette année, le rugby s’est durci.
Des mots : Laporte énervé
«Nul», «pipasse», «incompétent». On savait que Bernard Laporte avait le sang chaud. Début janvier, il bout. Toulon a perdu d'un point chez lui contre Grenoble (21-22). Le manager des Varois en veut à l'arbitre, qu'il accuse d'avoir désavantagé son équipe. Laquelle, sur une interception de balle, a pris un essai de 60 mètres alors que l'action aurait pu être arrêtée.
Laporte sort de ses gonds sur RMC. Ses mots, qui vaudront à leur auteur une suspension de terrain et de vestiaire de seize semaines, témoignent que la défaite est de plus en plus difficile à accepter, vu les enjeux sportifs, donc financiers.
Mais elle aura tout de même du bon : elle révèle une fracture ténue entre le manager et son équipe. Laporte remettra tout à plat. Alors, merci l’arbitre ?
Des coups : Florian Fritz sonné
«Dans quel stade sommes-nous ?» La question aurait dû être posée au Toulousain Florian Fritz dans l’infirmerie du stade Ernest-Wallon, alors qu’il se faisait recoudre le crâne. Pour reprendre le jeu, le joueur devait répondre : «Nous sommes début mai, à Toulouse, et nous jouons un match de qualification en demi-finale contre le Racing.» Puis d’autres questions et d’autres réponses : c’est le protocole médical obligatoire pour vérifier qu’un rugbyman n’a pas subi de commotion cérébrale et peut re