Au début de Roland-Garros, la Québécoise Eugenie Bouchard a fait le buzz un peu à son corps défendant. La faute à son agent qui a présenté sa «cliente» comme la future star du tennis féminin, ultra «commercialisable» - pour reprendre son terme - grâce à une plastique irréprochable et un sens de la communication très affirmé et travaillé. Mais côté court, ce n'est pas mal non plus. Demi-finaliste à Melbourne en début de saison, la joueuse a confirmé le niveau très élevé de son tennis en administrant, dimanche, une fessée assez culottée à l'Allemande Angelique Kerber, numéro 9 mondiale, qui n'a pas vu le jour sur le central (6-1, 6-2). Du coup, Bouchard, que beaucoup voient déjà rejoindre dans tous les domaines la tsarine Maria Sharapova, est regardée comme une favorite du tournoi.
Essoré. Bouchard pourrait retrouver la Russe en demi-finale, à condition que ces demoiselles ne trébuche pas d'ici là. La Française Nathalie Tauziat, qui fut la coach d'Eugenie Bouchard pendant quelques mois, la voyait aller très haut. Elle y est presque. Pour fêter ses 20 ans, elle a intégré le top 20 en début d'année. Elle ne semble pas à la veille de le quitter (elle est déjà 16e). En plus d'un jeu complet, puissant, précis, osé, elle profite d'un service très sûr dès la première balle, qui repose sur une confiance ne cessant d'augmenter, comme sa cote auprès du public et des journalistes. Sans doute parce que la grande blonde est capable d