Gaël Monfils qui s'invite en deuxième semaine à Roland-Garros, ce n'est pas inédit. Il participe pour la neuvième fois aux Internationaux de France et le voilà pour la troisième fois depuis 2009 en quart de finale. Ce sera face à l'Ecossais Andy Murray ce mercredi. Et si le Français parvient à passer l'obstacle britannique, il égalera sa performance de 2008 (éliminé en demi-finale par Roger Federer). Gaël Monfils a du mal à expliquer sa réussite à Roland-Garros. Le Parisien y ressent un feeling particulier. Le 28e mondial l'a répété après son succès en trois sets sérieux face à l'Espagnol Guillermo García-López, lundi : oubliée, sa blessure à la cheville droite qui l'a empêché de préparer son tournoi comme il le souhaitait. Il a juste l'idée de survivre à chaque tour.
Quoi de neuf, docteur ?
Andy Murray, l’adversaire de Monfils, considère le Français comme l’athlète le plus complet du circuit masculin. Mais cette belle machine s’avère fragile. Ces dernières années, côté blessures - et sans parler de celles de l’âme -, il y a eu le poignet, le genou droit, puis le gauche et inversement… et, à l’approche de ce Roland-Garros, une blessure à la cheville droite qu’il traîne depuis le tournoi de Bucarest, fin avril. A tel point qu’on a cru Monfils à la limite du forfait, comme en 2012. Hormis une fatigue générale, il semblerait que ça aille mieux de ce côté-là.
Son tournoi du cœur
«Avant Roland-