La Russe Svetlana Kuznetsova, battue en quart de finale par la Roumaine Simona Halep (6-2, 6-2), est sans aucun doute celle qui aura fait le parcours le plus discret au cours de cette édition des Internationaux de France. A bientôt 29 ans et déjà 45 tournois du Grand Chelem dans les jambes, la compatriote de Maria Sharapova est loin d’avoir sa notoriété et son palmarès. Elle est pourtant sur le circuit depuis quatorze ans.
Passons sur les innombrables finales perdues - une quinzaine - pour souligner qu’elle a remporté treize tournois dont deux victoires en Grand Chelem, à l’US Open en 2004 et à Roland-Garros en 2009 après une victoire sur celle qui était alors la numéro 1 mondiale, russe également, Dinara Safina.
Joug familial. Pourtant, les supporteurs de cette joueuse discrète mais très appréciée sur le circuit féminin par sa gentillesse (elle a été élue joueuse la plus sympathique en 2008) restent sur leur faim. Ils considèrent qu'elle a un peu gâché son talent, jouant les intérimaires sur les courts. Une façon peut-être de sortir du joug familial, elle qui a été élevée par un père entraîneur réputé dans le cyclisme, qui a «fait» de nombreux champions du monde dont sa femme, la mère de Svetlana, qui a accumulé une demi-douzaine de titres de championne du monde, ainsi que le jeune frère de la joueuse, médaillé d'argent aux JO d'Atlanta.
A cette remarque ou critique, au choix, concernant son manque d'assiduité pour le tennis, Svetlana Kuzn