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Libération
Retour vers le footur

Au Mondial 2018, des casques en pointe

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publié le 12 juin 2014 à 18h46

La haute définition en 2006, la 3D relief en 2010, la 4K Ultra HD en 2014… C'est devenu une tradition, ou la preuve évidente du manque d'imagination marketing : il fallait un nouvel écran pour la Coupe du monde 2018, qui a débuté cette semaine en Russie. Mais cette fois-ci, les fabricants de télévisions sont hors-jeu. La faute, sans doute, aux fiascos des deux dernières éditions. L'offensive est venue de Facebook, qui martèle depuis plusieurs mois son slogan, lancé par Mark Zuckerberg en novembre 2016 : «Nous allons mettre le monde entier dans les stades.» Le boss du réseau social avait alors pris tout le monde de court, en annonçant, devant un parterre de journalistes conviés sur le campus de Menlo Park, en Californie, avoir acquis les droits de diffusion de la compétition pour la somme record de 400 millions de dollars. L'objectif : proposer une expérience immersive inédite en diffusant le Mondial sur les casques de réalité virtuelle Oculus Rift, acquis en mars 2014 pour 2 milliards de dollars.

Aujourd’hui, le système imaginé par Facebook semble techniquement au point. De Kaliningrad à Iekaterinbourg en passant par Moscou, tous les stades sont équipés du dispositif de diffusion : treize caméras 3D filmant le match à 360 degrés (huit dans les tribunes, quatre sur les bords du terrain et une aérienne). Le réseau social a bien essayé de négoc