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Critique

L’Angleterre et l’Italie, auberges de jeunesse

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Groupe D. Les deux équipes misent sur une attaque renouvelée.
Insigne célèbre l'un de ses buts avec Immobile et Motta contre Fluminense, le 8 juin 2014. (© Alessandro Garofalo / Reuters)
publié le 13 juin 2014 à 18h26

Sur le terrain et le banc, le spectateur d’Angleterre-Italie, à Manaus samedi, retrouvera des têtes connues : Lampard, Gerrard, Rooney, Buffon, Pirlo ou De Rossi. Des mecs avec une tripotée de sélections, des kilomètres au compteur lors des compétitions internationales. Mais, à côté d’eux, certains noms sont moins ronflants.

Les deux sélectionneurs, Cesare Prandelli et Roy Hodgson, ont accordé une large place aux jeunes. Avec 26,6 ans de moyenne d’âge et 28,6 sélections, l’Angleterre se classe même parmi le tiers d’équipes les plus jeunes et les moins capées. Si l’Italie reste un peu plus expérimentée, un trio alimente les conversations : Ciro Immobile (24 ans), Lorenzo Insigne (23 ans) et Marco Verratti (21 ans).

Il y a encore deux ans, ils évoluaient ensemble en deuxième division italienne, à Pescara. Débordant de talent, ils ont eu la chance de tomber sur un entraîneur aussi génial qu’inadapté aux contraintes du football moderne : Zdenek Zeman. Le technicien d’origine tchèque est célèbre en Italie pour être plus adepte de l’attaque que de la victoire. Sous ses ordres, en 2011-2012, Pescara, un peu l’équivalent de Châteauroux, un club qui ne monte ni ne descend jamais, réalise une saison de feu et est promu. En attaque, Immobile marque 28 buts. Insigne, 18.

Coquin. Verratti est le chef d'orchestre du milieu de terrain. Pour les amateurs du beau jeu, le gamin de 1 m 65 aux yeux bleus est un bonheur : des fautes et des récupérations de coqu