Dimanche, Rio de Janeiro accueille sa première rencontre du Mondial : Argentine - Bosnie-Herzégovine (à minuit, heure française). Aux abords du Maracanã, remodelé pour l’occasion, les ouvriers sont à bloc pour peaufiner les derniers détails. Le bruit des marteaux-piqueurs se mêle aux rires des supporteurs argentins.
Déjà sur place, Edouardo a posé ses congés pour le tournoi. Il est venu à Rio avec son fils et sa femme. «On commence par le Maracanã, et j'espère qu'on terminera au Maracanã [le lieu de la finale, ndlr] avec la Copa. Gagner une Coupe du monde chez l'ennemi brésilien, ce serait plus beau que tout !» assure-t-il. Un groupe de jeunes Brésiliennes bénévoles le taquine un peu : «Le plus fort, ce n'est pas votre Messi, mais notre Neymar !» Edouardo sourit : «Messi est le meilleur du monde, et ils ont du mal à l'admettre, ici.»
La star du FC Barcelone ne suscite pas le même enthousiasme partout en Argentine. Le quadruple ballon d’or a quitté son pays à 11 ans pour la Catalogne, à la suite d’un déficit hormonal qui nécessitait un traitement onéreux. Tous les grands clubs argentins étaient intéressés par le prodige, mais seul le FC Barcelone en a acquitté le prix. Les Blaugrana n’ont pas eu à le regretter : 20 titres depuis 2005, dont 3 Ligues des champions et 6 championnats d’Espagne.
Postérité. De l'autre côté de l'Atlantique, de Rosario à Mar del Plata en passant par Buenos Aires, on scrut