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Libération
Avant-match

Angleterre-Italie: jungle fever

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Andrea Pirlo (à gauche): la classe italienne. Wayne Rooney: la volonté anglaise. (Photos AFP)
publié le 14 juin 2014 à 11h46
L’un des matchs les plus attendus du premier tour se dispute ce samedi soir dans la moiteur de Manaus. 
Qui joue ?

Dans la version historique, ceux qui ont inventé le jeu contre ceux qui l’ont dénaturé en inventant le catenaccio. Dans la version cynique : ceux qui ne regagneront la Coupe du monde que lorsqu’elle se rejouera en Angleterre (d’où leur colère de s’être fait squeezer le Mondial 2018 par ces nouveaux riches d’oligarques russes) contre ceux qu’on ne serait pas étonnés de voir devenir les premiers Européens à remporter une Coupe du monde sur le continent américain.

Le match en 140 signes

Angleterre-Italie sur la pelouse de Manaus, c’est comme boire du Dom Perignon dans un gobelet en plastique.

Pourquoi ça devrait m’intéresser ?

Parce que ce match réunit tout ce qu’on aime dans le foot. Soit des attaquants talentueux et bouffis d’orgueil (Balotelli et Rooney), ainsi que des vieux classieux (Gerrard et Pirlo).

Mais qui diable est aligné ?

Dans chaque équipe, un amalgame de jeunots aux crampons acérés et de vieux briscards pour les encadrer. Ce sont peut-être, parmi les «grandes équipes» de ce Mondial, les deux plus mystérieuses. D'autant que logiquement, l'une devrait passer à la trappe dès le premier tour puisque dans ce groupe D, on trouve aussi l'Uruguay, et le Costa Rica comme faire-valoir.

La dernière confrontation entre ces deux équipes ?

Passons sur le match amical d’août 2012 entre les deux sélections, et souvenons-nous plutôt du quart de finale de l’Euro la même année. Un match bouclé aux tirs au but par une victoire des Transalpins. Rien que pour la panenka de Pirlo, c’était m