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Libération
Compte-rendu

L’échappée Benz

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L’attaquant est responsable des trois buts des Bleus, dans un match rugueux face au Honduras.
Benzema félicité par Evra après son premier but contre le Honduras. (Photo Rodrigo Buendia. AFP)
publié le 15 juin 2014 à 23h01

Quatre jours que la Coupe du monde brésilienne a débuté et la compétition a renversé la table à chaque fois ou presque, l’Uruguay qui vole en éclat (1-3) contre le Costa Rica, l’Espagne ridicule, des matchs à couper le souffle jusqu’à la dernière seconde. Dimanche, au stade José-Pinheiro-Borda de Porto Alegre, les Bleus ont échappé à toute cette folie : pour leur entrée dans la compétition, ils ont battu (3-0) sans se faire peur une sélection hondurienne qui ne cassait pas non plus des briques, mais ce n’était pas le sujet du jour.

Avant même que le premier ballon soit joué, on avait compris sur quelles bases le sélectionneur, Didier Deschamps, envisageait son équipe lors de ce jamboree brésilien : Karim Benzema d’abord, les autres en fonction des envies ou sensations du maestro - la non-titularisation d’Olivier Giroud, dont la présence à la pointe de l’attaque aurait contraint Benzema à s’exiler plus souvent sur la gauche avec les efforts de replacement défensif et l’éloignement du but adverse qui vont avec, disait cela. Mettons que Deschamps donne à Benzema le confort nécessaire à son leadership.

Citrons. La suite ne fut pas mal. Froidement, les Bleus commencèrent par laisser les Honduriens zébrer leur moitié de terrain alors que les supporteurs des Catrachos poussaient de grands cris : voilà peut-être des cartouches qui leur manqueront plus tard, et d'ailleurs, ces gars-là tirent à blanc. Ensuite, ils se sont installés dans le camp adve