Menu
Libération

Piqué au vif, Ribéry défend son médecin allemand

Article réservé aux abonnés
Forfait. Guéguerre sur fond d’injections entre les Bleus et le Bayern.
Ribéry et Deschamps à Clairefontaine le 6 juin. (Franck Fife. AFP)
publié le 15 juin 2014 à 19h42

Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, a eu beau frapper le forfait de Franck Ribéry le 7 juin du sceau de l'évidence - «il a ressenti une vive douleur lors d'une accélération, il ne sera pas en état de s'entraîner pendant trois semaines» -, il y a pas mal de choses à raconter autour de l'absence de l'attaquant munichois, qui est rentré en Allemagne dans la foulée de son départ de Clairefontaine.

Samedi, pour la première fois depuis son forfait, il s’est exprimé publiquement. Pour SID, une filiale allemande de l’AFP, ce qui n’est pas neutre : Ribéry - et plus sûrement le club bavarois, accusé par le staff médical tricolore d’user d’expédients (des injections, encore et toujours) ayant empêché la guérison du joueur - cherchait à ce que le maximum d’écho soit donné à ses propos, tout en leur garantissant une portée objective et indiscutable.

Ses mots : «Contrairement aux assertions du médecin des Bleus, je n'ai pas peur des injections. Simplement, je ne souhaitais pas me faire injecter de la cortisone comme il me l'a proposé. Je sais que ce n'est pas bon.»

Usain Bolt. Et s'il le sait, c'est que le professeur-star Hans-Wilhelm Müller-Wohlfarth, qui le soigne comme la quasi-totalité des vedettes du sport allemand (mais aussi le sprinteur jamaïcain Usain Bolt), le lui a soufflé. «Ce qu'a dit le médecin des Bleus est injuste, poursuit Ribéry. Je suis depuis sept ans au Bayern, j'ai une confiance totale dans "