Ils arrivent l’un après l’autre dans la tribune officielle du Maracana. Costumes près du corps, sourires et poignées de mains. Ils restent entre eux, discutent, se gondolent. Thierry Henry, ex-capitaine des Bleus arrive en dernier avec Luis Figo, ancien capitaine du Portugal. Patrick Vieira, ancien capitaine de la France, et Fabio Cannavaro, ex-capitaine de l’Italie, sont arrivés en premiers. Entre-temps, l’ancien capitaine de l’Espagne, Fernando Hierro s’est installé. Le stock de Ligue des champions, Coupe du monde, championnat d’Europe et de Ballon d’or se lève pour les hymnes. A peine le temps de s’installer que le premier souffle descend des tribunes vêtues en bleu et blanc pour l’occasion. Le défenseur de la Bosnie, Kolasinac pousse le cuir dans ses buts après un coup franc de Messi sur la gauche. 1-0 pour l’Argentine après 120 secondes chronos. Le match est lancé.
La Bosnie qui évolue en 3-6-1 monte d’un cran. Le jeu se muscle, se hache: les occasions sont rares. Le public argentin recule avec son équipe. Il chante moins. Messi, lui, marche sur la pelouse. Il observe, patiente. La demi-heure approche. L’Argentine reprend la balle et le public remet la sono. Di Maria, qui évolue au milieu du terrain comme au Real Madrid, tente d’acclérer le jeu. Les bosniens veillent. Trente-troisième minute, Mascherano frappe des 25 mètres. Le gardien, Asmir Begovic, se couche et repousse des deux poings. L’attaquant de Manchester City, Dzeko, répond dans la minute: au-dessus.
La mi-temp