Jouera, jouera pas ? Les fans de l’Uruguay s’inquiètent de la participation ou non de l’attaquant Luis Suárez contre l’Angleterre, jeudi, à São Paulo. Les deux équipes ont perdu leur premier match et cette rencontre est décisive. Contre l’Italie (1-2), les joueurs anglais n’ont pas démérité. A l’inverse, les Uruguayens, demi-finalistes de la Coupe du monde 2010, ont complètement déjoué face au Costa Rica (1-3). Pour ne pas la rassurer, la Celeste n’a plus battu une équipe européenne depuis le Mondial mexicain, en 1970, et sa victoire 1-0 contre l’URSS.
Donut. Samedi, l'équipe a été privée de sa pièce maîtresse : Luis Suárez. Opéré du ménisque du genou gauche en mai, il n'a pas pu entrer en jeu. Il a assuré lundi être «à 100%». «Je ne sais pas si je jouerai, mais je suis prêt à jouer», a-t-il insisté. L'attaquant de Liverpool a été l'auteur cette année d'une magnifique saison. Meilleur buteur de Premier League avec 31 pions, il a largement devancé (de 10 buts) son coéquipier en club et adversaire ce jeudi, Daniel Sturridge.
Le talent de l’Uruguayen est connu depuis des années. Boule de nerfs pleine de vices et de grinta, Suárez nous rappelle que le football est à l’origine un sport de rue, la soule, au Moyen Age. A cette époque où tous les coups étaient permis ou presque, il aurait sans doute été très heureux dans la mêlée.
Mais à 27 ans, l’attaquant de la Celeste, qui fut longtemps un mauvais garçon, n’est jamais à l’abri d’une rec