On a laissé une petite Belgique dans le jeu face à l’Algérie (2-1) à Belo Horizonte. Au Maracana, on a retrouvé une Belgique plus joueuse dans le premier quart d’heure avant de replonger face à la Russie. Malgré les changements dans le onze, les jokers du premier match (Fellaini et Mertens) débutent, le rythme est faible, saccadé. La Russie de Fabio Capello, elle, défend bas et frappe fort à chaque montée. 12e minute, première parade au sol de Thibaut Courtois sur une frappe, pied gauche, de Viktor Faizulin. 30e minute, frappe puissante de Maksim Kanunnikov aux 30 mètres. Le portier belge toujours à la parade. Et 45e minute, à la réception d’un centre de Kanunnikov, Kokorin place sa tête aux 6 mètres entre Van Buyten et Kompany. La balle frôle le but. Chaud.
Du côté des Diables rouges, les choses ne changent pas. Eden Hazard rate sa première mi-temps. Les attaques n’arrivent pas à inquiéter le fragile gardien russe, Igor Akinfeev. Et le buteur Lukaku est une nouvelle fois invisible. La seule lumière se nomme Diers Mertens. Le petit ailier de Naples fatigue la défense russe. Toutes ses accélérations créent le danger avant qu’il ne change de côté pour filer un peu de soleil à Eden Hazard, en vain.
Les goals s’ennuient
La seconde période est pire que la première. Lukaku sort au bout de dix minutes et s’applique pour tirer dans une bouteille d’eau. Le public siffle, le jeu est lent et les goals s’ennuient. Au fil des minutes, la Belgique n’arrive plus à dépasser le milieu de terrain et la Russie prend