Deux équipes représentant les plus gros championnats mondiaux déjà éliminées (Espagne, Angleterre), des Européens à la peine, les Africains dans le dur : en ce début de Mondial, seule l’Amérique latine rigole - même si l’Argentine, bien que qualifiée, joue au ralenti, que le Brésil inquiète ses fans et que l’Uruguay joue sa peau mardi contre l’Italie. Sinon, c’est un festival ! Certaines performances étaient plus ou moins espérées (Chili, Mexique), d’autres sont carrément exotiques (Costa Rica). Et bien que privée de sa star Falcao, blessé, la Colombie du défenseur Mario Yepes (38 ans) est bien là, elle aussi : deux matchs, deux victoires, et son ticket en poche pour les huitièmes. Difficile, pour l’instant, d’expliquer cette domination latino-américaine : avantage du continent, moindre fatigue physique, fraîcheur psychologique ? Gros plan sur deux équipes qui joue ce lundi.
Chili: l’art et ses deux flèches
Ce lundi soir, le Chili affronte les Pays-Bas en «finale» du groupe B, avec pour objectif de prendre la tête du groupe et d'éviter le Brésil en huitièmes. Au départ, cette première place était attendue pour le champion du monde en titre, l'Espagne, mais le terrain en a décidé autrement et a renvoyé les favoris à la casa.
Pour beaucoup, le Chili est une surprise à ce niveau. Pas pour les joueurs de l’effectif, ni pour ceux qui suivent de près l’autre «Roja». Sauf que les temps ont changé et les mentalités aussi. Longtemps, les Chiliens étaient perçus comme une bonne équipe composée de joueurs genti