La Coupe du monde est faite pour les grands. Les petits participent à la fête et rentrent à la maison avec le sourire lorsque le deuxième tour commence. Mais cette année, le Costa Rica a changé les règles. Placé dans le groupe D, celui de la «mort», en compagnie de l’Uruguay, l’Italie et l’Angleterre (7 Coupes du monde à eux trois), les Ticos ont décidé de profiter de la seconde partie de soirée avec une belle brune au bras. Ils ont tapé l’Uruguay (3-1) et l’Italie (1-0) à la régulière et arraché le premier ticket du groupe pour les huitièmes de finale.
Ce mardi soir, ils affrontent l'Angleterre, déjà éliminée, au calme, pendant que l'Italie et l'Uruguay seront en train de se battre pour l'autre place en huitièmes (lire page précédente). Le sélectionneur des Ticos, Jorge Luis Pintos, 61 balais, aime se comparer à José Mourinho et ne compte pas s'arrêter là : «Nous ne nous reposons pas sur nos lauriers. Notre Coupe du monde est loin d'être terminée.»
Culot. La qualification du Costa Rica peut s'expliquer en trois points. 1) Une défense à cinq qui ne lâche rien, à l'image de son gardien, Keylor Navas. Le joueur de Levante (Espagne) a réalisé 267 parades la saison passée et gagné le titre de révélation de la Liga. 2) Un milieu de terrain technique avec Bryan Ruiz, buteur face à l'Italie, qui évolue au PSV Eindhoven (Pays-Bas). Son pied gauche est fin, il permet à son équipe de conserver le cuir dans les temps faibles et d'ac