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Avant-match

Italie-Uruguay, un gros restera sur le carreau

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Highlander. Les deux favoris du groupe D jouent leur place en 8e. L’Italie peut se contenter d’un nul.
L'attaquant italien Ciro Immobile le 8 juin. (Photo Giuseppe Cacace. AFP)
publié le 23 juin 2014 à 20h16

On n'aurait pas dû écrire cet article. Dans le groupe D, l'Italie, finaliste de l'Euro 2012, devait se défaire de l'Angleterre et du Costa Rica. De même pour l'Uruguay, demi-finaliste de la Coupe du monde 2010. Mais voilà, rien ne s'est passé comme prévu. Les Ticos costaricains sont passés par là et sont déjà qualifiés (lire page suivante). Reste une place à départager entre ces deux gredins historiques du football, l'Angleterre n'ayant plus que ses yeux et la reine pour pleurer.

Cirque. Pour cet affrontement, la dynamique penche en faveur de l'Uruguay. Deux éléments sont venus tout changer. La mise sur le banc, pour blessure, de Diego Lugano a stabilisé la défense. Peut-être que la Céleste s'est également rendue compte que ce n'est plus une caravane que tire l'ancien joueur du PSG, mais tout un cirque. Ce changement n'est rien comparé au retour de Luis Suárez. Encore convalescent, il a inscrit un doublé salvateur contre les Anglais. Avec ses larmes au coup de sifflet final et l'embrassade appuyée pour son kiné (qui lui a permis de jouer et se remet lui-même d'un cancer), Suárez s'est même attiré la sympathie des spectateurs, quatre ans après avoir été maudit pour sa main sur la ligne contre le Ghana.

Les deux équipes se connaissent très bien. Une dizaine des 23 Uruguayens jouent ou ont joué en Serie A. Martín Cáceres (Juventus), Alvaro González (Lazio) et Walter Gargano (Parme) sont des habitués respectés des joutes italiennes. E