Menu
Libération
Mondial 2014

Les Ayew, une dynastie ghanéo-marseillaise

Article réservé aux abonnés
Les trajectoires ont différé pour les deux fils d’Abedi Pelé, André et Jordan Ayew. L’un a percé en 2010 et stagne depuis, l’autre reste le «mauvais garçon».
Jordan Ayew (à gauche) célèbre le but de son frère André contre le Fenerbahce en Ligue des champions, saison 2012-2013. (Photo Murad Sezer. Reuters)
publié le 25 juin 2014 à 19h56

La famille Ayew est une sorte de clan qui contrôle un pays, le Ghana, et une ville, Marseille. Enfin, presque. Le père, Abedi Ayew, plus connu sous le nom d’Abedi Pelé, a construit un empire grâce à son talent, avant de semer ses graines. Numéro 10 sur le dos, il a remporté une Coupe d’Afrique des nations, une Ligue des champions, trois titres de champion de France et une Coupe de France avec l’OM. Sans oublier ses trois ballons d’or africain. Aujourd’hui, deux de ses marmots, André et Jordan, évoluent à Marseille et disputent la Coupe du monde avec les Blacks Stars. Après une défaite lors du premier match face aux Etats-Unis (2-1), où les Ghanéens ont été inexistants, et un match nul contre l’Allemagne (2-2), où ils avaient retrouvé leur vista, ils affrontent jeudi le Portugal avec une petite chance de rester en vie dans la compétition… Itinéraire des frangins Ayew.

André, l’héritier

L’aîné des Ayew, qui a marqué deux buts en deux matchs, est bien le fils de son père. Comme lui, il porte le numéro 10, joue au milieu et tire du gauche. Bon, il n’a pas la même aisance technique. Charmeur, sourire aux lèvres dans la vie, André, 24 ans, est une teigne sur la pelouse. Rapide, bon de la tête et endurant, c’est le genre de mec qu’on aime avoir dans son équipe.

Pour lui, tout est allé très vite. En club d’abord. Il débarque à Marseille à quinze piges pour suivre les traces de son père. Il découvre la Ligue 1 en 2007, avant d’être prêté contre son