Pour la première fois depuis 1982, la Coupe du monde se joue pendant le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, qui débute ce week-end. Durant cette période, pas d’eau ni de nourriture pour les musulmans (adultes) de l’aube au coucher du soleil. Mais au Brésil, c’est l’hiver actuellement, et les journées sont plus courtes qu’en Europe : le soleil se lève vers 5 h 30 et se couche peu après 17 heures.
Combien de joueurs sont concernés ?
Peu, après l’élimination de la Bosnie, de la Côte-d’Ivoire et de l’Iran. Reste la sélection algérienne si elle est qualifiée (elle jouait tard jeudi soir) et une partie de l’effectif du Nigeria. Sans oublier les musulmans dans les sélections belge, suisse, allemande et française (Benzema, Sakho, Sissoko et Sagna). Ce n’est rien comparé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 : 3 500 athlètes étaient musulmans, soit un quart des participants environ.
Les joueurs sont-ils obligés de jeûner ?
Les instances religieuses des pays concernés ont émis une fatwa (avis religieux) qui exempte de jeûne les participants au Mondial. La règle qui dispense de diète toute personne en voyage s’applique, avec l’obligation de rattraper le mois de jeûne à la fin de la compétition. Une solution qu’adoptent souvent les joueurs isolés dans des équipes où les autres confessions sont majoritaires, comme la France, l’Allemagne ou la Suisse.
Mercredi, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, a expliqué qu'il restait hors du débat : «Je n