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Coupe du Monde de football 2014 au Brésildossier
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publié le 26 juin 2014 à 20h26

Il a fallu envoyer du Ghana un avion spécial avec du liquide (3 millions de dollars) pour payer les joueurs qui ne voulaient pas de virements et ont fait grève de l'entraînement mercredi. Conflit violent : deux joueurs ont été exclus, Boateng pour insultes et Muntari pour violences sur un officiel. Et le pognon ? «On va le mettre dans nos sacs, les enfermer en attendant de le transférer sur nos comptes», a rigolé le milieu Christian Atsu.

Un Espagnol soulèvera la Coupe du monde le 13 juillet au Maracana après la finale : Carles Puyol, le roi de la frisette, désigné pour remettre le trophée au futur vainqueur. Comme le veut l'usage, le champion en titre transmet le trophée au capitaine du vainqueur suivant. Ce sera le seul effort de Puyol pendant ce Mondial : il n'avait pas été sélectionné.

«Messi des Alpes»

C’est le surnom du Suisse Shaqiri, auteur d’un triplé mercredi contre le Honduras, battu 3-0. L’Helvétie rencontre l’Argentine en huitième mardi, et a l’air de flipper grave.

Les footballeurs sont des grands douillets, les Américains, habitués aux bagarres du hockey et aux plaquages du foot américain, l'ont remarqué. Le New York Times a répertorié toutes les simulations. Le Brésil a joué la comédie plus que les autres : 17 fois. Le Honduras a passé le plus de temps à se rouler par terre : sept minutes quarante. Les Français ont simulé 10 fois et passé sept minutes dix-neuf à geindre le nez dans le gazon.

«Des collègues du monde entier m’ont appelé, de Slovénie, du Royaume-Uni… La tête de Van Persie était une icône, une publicité fantastique pour les Pays-Bas.»

Frans Timmermans mini