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STATISTIQUES

Mondial: les poules aux chiffres d’or

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Du taux moyen de possession de balle aux sommes pariées sur les matchs en passant par le nombre de buts, bilan chiffré de la première phase du Mondial.
Les joueurs algériens Aissa Mandi, Madjid Bougherra, Saphir Taider et Nabil Ghilas célèbrent la qualification de leur équipe en 8e du Mondial après leur nul face à la Russie, le 26 juin 2014 à Curitiba (Photo AFP)
publié le 27 juin 2014 à 19h46
50 %

C'est le taux moyen de possession de la balle des équipes qualifiées pour les huitièmes, lors du premier tour. Le retour de bâton est violent par rapport aux années Espagne et au règne du tiki-taka, ce jeu de passes à rendre chèvre l'adversaire, où il était impossible d'envisager la victoire si on ne maîtrisait pas la possession. Le Barça poussait le modèle jusqu'à la caricature, affichant parfois des taux de 70 %. Ce Mondial marque pour l'instant une rupture. Plus besoin de maîtriser le ballon pour gagner : place à un jeu plus direct, à la contre-attaque, quitte à sauter le milieu de terrain. Sept des seize équipes qualifiées ont abandonné la possession à leurs adversaires, les Algériens étant les moins gourmands, avec un taux anémique de 43 %. Parmi ce groupe, on trouve même les deux meilleures attaques du tournoi : les Pays-Bas (10 buts, 44 % de possession) et la Colombie (9 buts, 45 %). En revanche, la gonfle semble coller aux crampons des Argentins, qui ne passent pas pour l'équipe la plus spectaculaire : 61 % de possession, devant l'Allemagne (58 %), le Chili (57 %), la Belgique (56 %), le Brésil et la France (55 %).

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victoire pour les trois pays asiatiques en lice. Les moins de 15 ans vous diront que c'est normal, oubliant qu'en 2002, Coréens et Japonais galopaient en balançant des frappes à la Olive et Tom. Cette année, l'Iran a le moins déçu, grâce à son bloc défensif, mais il manquait trop de qualités en attaque, comme pour