En Allemagne, tout le monde attend un titre - enfin - de la Nationalmannschaft («l'équipe nationale»). Les espoirs sont aussi immenses que la tâche du onze allemand est difficile. «Rarement le désir des Allemands pour le titre a été aussi grand qu'aujourd'hui»indique Die Welt sous le titre : «Opération Champions du monde».
Depuis sa victoire à l'Euro en 1996 et, côté Coupe du monde, celle de 1990, l'équipe nationale court en effet derrière une grande victoire. Les Allemands ressentent d'autant plus de frustration que la «Deutsche Elf» (le onze allemand ou encore la «DFB Elf», du nom de sa fédération de foot…) est abonnée aux demi-finales, voire aux finales. Mais c'est surtout la demi-finale qui tend à devenir une hantise : l'échec à ce stade de la compétition face à l'Italie à l'Euro 2012 a été particulièrement mal digéré. Et les critiques sur Joachim Löw et son équipe se sont multipliées. En substance : le beau jeu c'est bien, mais où sont les victoires ? Un air connu, d'ailleurs, récurrent dans le foot. C'est une formation brillante : elle a enchanté le monde dans les premiers tours du Mondial 2010, a fait de même à l'Euro 2012 et a commencé au Brésil par un superbe 4-0. Mais cette équipe qui joue si bien, quasiment romantique, cale au moment décisif.
Outre-Rhin, on s’est habitué aux victoires (Coupes du monde 1