Menu
Libération
Reportage

Les Bleus arrachent leur quart

Article réservé aux abonnés
Face à une équipe nigériane qui les aura longtemps inquiétés, les Bleus ont dû attendre les dernières minutes pour trouver la clé.
Match France-Nigeria le 30 juin 2014. (Photo Reuters)
publié le 30 juin 2014 à 20h16

Des tribunes comme des murs verticaux, des colonnes romaines tout autour, des perspectives qui ouvrant un fond de ciel où que l'on se place : les Bleus se sont qualifiés lundi (2-0) pour les quarts de finale de la Coupe du monde aux dépens des champions d'Afrique en titre nigérians dans un décor de science-fiction, ce stade de Brasilia à cheval entre le futur et l'antique. Tardivement (ouverture du score du Paul Pogba à la 80e, second but contre son camp du défenseur nigérian Joseph Yobo à la 92e) aux commandes, les Bleus auront énormément souffert à Brasília, arrachant toutefois le morceau à la volonté et, finalement, au talent. Longtemps, Karim Benzema n'aura pas caché son scepticisme quant aux choix de ses partenaires. Mais on ne voit pas non plus comment un 8e de finale de Coupe du monde peut être une partie facile.

Pour cette partie, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps avait une fois de plus touillé la soupe : Olivier Giroud sort du banc (pour Antoine Griezmann qui y retourne), une décision de nature à redonner le sourire à un homme qui souffre ; et le milieu Paul Pogba à la place de Moussa Sissoko.

Pogba, c'est passionnant. En perdition face à l'Equateur mercredi, le milieu de la Juventus de Turin (21 ans), annoncé comme le futur du foot français depuis quelques mois, a été défendu par tous ses coéquipiers depuis le match de Rio, à coups de «c'est vous qui le dites», «c'est votre avis mais pas le mie