Non, Thiago Silva ne pissait pas de trac dans son slip avant la séance de tirs au but contre le Chili. Si le capitaine de la Seleção s’est brièvement isolé sur la pelouse, c’était juste «pour prier», assis sur le ballon. Et s’il s’en est expliqué, c’était pour tenter de faire taire les critiques, pas pour professer sa foi évangélique, comme le faisaient autrefois les plus fervents de ses aînés.
Playboy. Dans un pays très croyant et superstitieux, les joueurs sont convaincus que Dieu peut améliorer leur performance. «La foi est la solution à tout», prêchent les Eglises évangéliques en plein essor. Parmi leurs fidèles, figurent 8 des 23 Auriverde sélectionnés, dont le futur Parisien David Luiz et Neymar lui-même. Le Barcelonais, de rite baptiste, s'acquitte soigneusement de la dîme. Cela n'en fait pas pour autant un bon chrétien, lui dont les conquêtes posent dans Playboy. Les crentes (croyants) lui préfèrent Fred, qui a renoncé à sa trépidante vie nocturne depuis huit mois qu'il fréquente un culte pentecôtiste. L'un des rares joueurs de l'actuelle Seleção à parler religion, l'avant-centre s'est converti «pour [se] préparer pour le Mondial»…
Avant d’entrer sur le terrain, il lit un passage de la Bible tandis que Thiago Silva s’agenouille devant son maillot et que Neymar récite une prière. C’est ce qu’affirme le site R7, lié à la chaîne évangélique Record. Dans le plus grand pays catholique au monde, les Eg