Menu
Libération

A Wimbledon, Eugenie Bouchard «fière» d’elle

Article réservé aux abonnés
publié le 4 juillet 2014 à 19h46

Lors des deux premiers tournois du Grand Chelem 2014 à Melbourne et à Paris, la Canadienne Eugenie Bouchard s’était arrêtée en demi-finale. Cette fois, elle a passé l’obstacle de sa demi-finale en éliminant la finaliste de Roland-Garros, Simona Halep, pour s’offrir sur le gazon de Wimbledon sa première qualification pour une finale samedi, où elle sera opposée à la Tchèque Petra Kvitova. A 20 ans, la Québécoise est donc en train de faire le plus dur, c’est-à-dire confirmer les espoirs placés sur son jeu d’attaque et l’incroyable confiance en son talent qu’elle expose sans ciller. «Je ne veux pas être le prochain quelqu’un, mais le premier moi», laissant ainsi les plumitifs quelque peu dubitatifs devant cet énoncé digne d’un devoir de philo. Il s’agissait d’une partie de sa réponse lorsqu’il lui fut répété pour la millième fois qu’elle avait tout d’une nouvelle Sharapova. «Je vois cela de deux façons. C’est un compliment d’être comparée à une grande championne comme Sharapova. Mais je veux aussi être une personne à part entière.»

De la même façon qu'être la première représentante du tennis canadien à accéder à une finale du Grand Chelem (1) en simple ne trouble pas plus que ça la jeune fille. « J'ai travaillé très dur pour cela. Je suis fière de moi. Pour être honnête, ce n'est pas une surprise pour moi. Ces résultats, je les attends. C'est juste un pas dans la bonne direction. Etre en finale d'un Grand Chelem pour la première fois, c'est assez excitant.»

Peu