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Portrait

Keylor Navas, comme un don en cage

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Coupe du Monde de football 2014 au Brésildossier
Muraille. Les gardiens ont brillé lors des huitièmes, notamment celui du Costa Rica. Il aura fort à faire samedi face aux techniciens néerlandais.
publié le 4 juillet 2014 à 18h16

Paradoxalement, si cette Coupe du monde va peut-être battre le record de nombre de buts inscrits, les gardiens sont à l’honneur. En huitièmes, ils ont retardé l’élimination ou permis la qualification de leurs pays. M’Bolhi, à peine titulaire au CSKA Sofia, a été accueilli en héros en Algérie après sa performance contre l’Allemagne. Dans le camp adverse, Neuer a joué en libero, annihilant tous les contres des Fennecs. Face aux Belges, Tim Howard a effectué 16 arrêts, un record. Parmi eux, on en oublierait presque la performance de Keylor Navas, le portier du Costa Rica. Si, pour la première fois de leur histoire, les «Ticos» sont en quarts de finale (samedi contre les Pays-Bas), c’est en grande partie grâce à lui.

Contre la Grèce, alors que son équipe était réduite à 10, il a multiplié les interventions et, lors des tirs au but, a effectué l'arrêt décisif. «Il a évité trois ou quatre buts sur des occasions très franches. Il a été la star. Sans lui, le résultat aurait été différent», a jugé le sélectionneur portugais de la Grèce, Fernando Santos.

Depuis le début de la compétition, il n’a encaissé que deux buts, dont un sur penalty. Contre les Pays-Bas, il risque d’avoir à nouveau du travail contre les Robben, Van Persie et Huntelaar.

Du haut de ses 27 ans et de son 1,85 m, son tonus, ses réflexes et son courage dans les duels sont loués. Navas est comparé à la légende locale Luis Gabelo Conejo, élu meilleur gardien du Mondial de 1990, à égalité avec l’Italien Walter Zeng