La grisaille matinale qui enveloppait Rio s’était évanouie vendredi vers 11 heures, laissant le soleil éclairer la pelouse du Maracanã à l’heure du quart de finale entre les Bleus et la Mannschaft. Elle avait dû migrer dans les esprits des joueurs tricolores, battus (0-1) sans rémission par une équipe plus sûre techniquement, plus collective (cinq joueurs de champ sur dix au Bayern Munich) et qui aura, par-dessus le marché, donné l’impression, vu des tribunes, de ne pas pousser les feux.
Côté français, l'approche médiatique du match avait été un poil plus sèche et fermée que d'habitude : «Une nouvelle page à écrire» (le sélectionneur Didier Deschamps), «beaucoup d'envie» (le gardien et capitaine, Hugo Lloris), «aucune peur», ce genre.
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Équation. Dans le même exercice, les Allemands avaient été lyriques : «Ne pas remporter cette Coupe du monde serait un échec», avait balancé la veille du match le milieu Toni Kroos, à destination de la génération des Per Mertesacker, Bastian Schweinsteiger, Miroslav Klose ou Philipp Lahm qui, tout en enchaînant les matchs remportés avec l'impression de briller depuis le Mondial allemand de 2006, ne gagne rien de rien.
Pour le sélectionneur Joachim Löw, t