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Portrait

Marc Wilmots veut se frayer une grand-place

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Coupe du Monde de football 2014 au Brésildossier
Face à l’Argentine, le coach belge mise sur les contre-attaques.
publié le 4 juillet 2014 à 18h16

Les Belges peuvent décapsuler la Chouffe et préparer le potjevleesch : ils sont en quarts de finale. Depuis douze ans que les Diables rouges n'avaient pas participé à une grande compétition internationale, se retrouver dans les huit meilleurs confirme le talent de la génération actuelle. Décevante dans le jeu pendant la phase de groupe, l'équipe a enfin séduit face aux Etats-Unis. Ils ont tiré plus de 39 fois au but, un record dans ce Mondial - un signe de maladresse, aussi. Les Etats-Unis n'ont retardé la défaite que grâce à un bloc compact et à son gardien, immense, Tim Howard. La presse outre-Quiévrain est enchantée, les supporteurs de même, les joueurs ont affiché leur joie, tout le monde est content. Tous ? Peut-être pas. On soupçonne l'entraîneur, Marc Wilmots, 45 ans, gueule de tenancier de boîte de nuit sur la frontière franco-belge, de ne pas être complètement satisfait.

«Critiqués». En conférence de presse, juste après la dernière rencontre, le «taureau de Dongelberg», comme était surnommé cet attaquant robuste, a calmé tout de suite l'ambiance : «Nous étions critiqués sur la qualité de notre jeu, sur le manque de spectacle ? Maintenant, vous en avez vu. Comme ça, c'est fait ! Mais pas besoin de crier que c'est magnifique.» Traduction : contre les Etats-Unis, qui sont gentils, on avait de la marge, mais vous n'êtes p