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Récit

Cavendish à terre, reste la bière

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L’abandon du sprinteur après sa chute de samedi n’a pas empêché les spectateurs anglais de fêter le Tour de France.
Le Britannique Mark Cavendish après sa chute à 250 m de l'arrivée de la 1re étape du Tour de France, le 5 juillet 2014 à Harrogate dans le Yorkshire en Angleterre. (Photo AFP)
publié le 6 juillet 2014 à 19h56

Les cadors du Tour ont mis le nez à la fenêtre dès la deuxième étape, dimanche, et dans le finale nerveux de Sheffield, Vicenzo Nibali (Astana) a emporté le morceau, attaquant en roublard à deux kilomètres de l'arrivée puis résistant jusqu'à la ligne posée devant les forges éteintes de l'ancienne capitale de la sidérurgie. Auparavant, Chris Froome et Alberto Contador avaient montré leurs muscles dans le dernier raidillon de la Jenkin Road, à cinq kilomètres de l'arrivée, histoire de tester la concurrence. Mais ce lundi matin, c'est le champion d'Italie, 3du Tour 2012 et prétendant à la victoire finale, qui est le boss - provisoire.

Ce week-end, la fête du Tour a jeté au bord de la route des centaines de milliers de personnes à Leeds et dans le Yorkshire, dans une démesure bon enfant, hélas marquée samedi, dès son entame, par un drame. Une tragédie qui a pour titre «Quand le Cav se marave». Mark Cavendish venait chercher sa 26e victoire d'étape sur le finale de Harrogate, là où sa mère a vécu. C'était aussi l'occasion de porter enfin un maillot jaune - «la seule occasion de sa vie», reconnaissait Patrick Lefevere, le patron de son équipe, Omega Pharma-Quick Step. A la lutte avec l'Australien Simon Gerrans, le «Cav» a cherché d'un coup d'épaule à passer là où il n'y avait pas la place. Et ce fut la chute, dans laquelle l'Anglais entraînait l'Australien.

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