«Une catastrophe.» L'entraîneur, Luiz Felipe Scolari, n'a pas caché son inquiétude d'avoir perdu Neymar. Blessé lors du quart de finale remporté vendredi face à la Colombie (2-1), l'attaquant vedette du Brésil est forfait pour le reste du Mondial.
Victime d'un coup de genou dans le dos par le défenseur adverse Juan Zuñiga, il a une vertèbre fracturée. Face à l'Allemagne, mardi, la Seleção devra donc faire sans son principal joueur. Et de surcroît, sans son «impeccable» défenseur central Thiago Silva (dixit la Folha de S. Paulo), suspendu après deux cartons jaunes.
Menaces de mort. Les Brésiliens n'ont pas eu le temps de savourer leur première qualification pour une demi-finale depuis 2002. La liesse a vite cédé à un quasi-deuil national, tandis que la photo du Barcelonais hurlant de douleur sur sa civière barrait la une des journaux. Les messages de soutien - même la présidente, Dilma Rousseff, s'est pliée à l'exercice - ont aussitôt inondé les réseaux sociaux. Les insultes racistes et les menaces de mort à l'encontre de Zuñiga aussi…
Le joueur de Naples a écrit à Neymar pour lui dire sa «peine» et assurer qu'il n'y a eu de sa part «ni mauvaise intention ni imprudence». Mais la Confédération brésilienne de football, qui va porter plainte auprès de la Fifa, exige une sanction «sévère».
Le Brésil peut-il encore rêver à son sixième titre mondial ? Tous les espoirs reposaient sur le jeune prodige de