Petite finale ou petite mort ? Le match pour la troisième place de la Coupe du monde 2014, également appelé «petite finale», va surtout s’apparenter à une punition pour les joueurs du Brésil et des Pays-Bas, qui vont être retenus pour la jouer samedi à Brasília.
Une double peine même, puisqu’il y aura forcément une équipe vaincue qui enchaînera ainsi une deuxième défaite d’affilée après celle, beaucoup plus douloureuse encore, lors de sa demi-finale. Cette triste perspective n’est sans doute pas suffisante pour insuffler la motivation nécessaire à certains joueurs, fatigués par une compétition disputée sous haute tension.
Louis Van Gaal, le sélectionneur des Pays-Bas, n'y va pas par quatre chemins. Il a répété ce qu'il avait déjà dit en 1998. «On ne devrait pas faire jouer ce match pour la troisième place. Il ne console pas du fait de ne pas avoir été champion.» La star de son équipe, Arjen Robben, est de ceux qui partagent cet avis. Lui a d'autres raisons d'être un Oranje amer. Cette défaite en demi-finale le prive, presque à coup sûr, du ballon d'or.
«Bâcler». Quelques-uns de ses équipiers vont puiser la motivation où ils peuvent, à l'instar de Wesley Sneijder, qui se souvient avoir inscrit en 2010 les deux buts de la victoire en quart de finale, face au Brésil déjà, qui avait donné une impulsion positive à la Hollande, finalement battue en finale par l'Espagne.
Sneijder ne croit pas que Louis Van Gaal va la jouer petit bras et se